Sortie avec masque et tuba

Ces poissons ne semblent pas du tout impressionnés par notre présence.

Alors là, c’est Evelyne !

L’eau est toujours aussi claire

Une sirène parmi les poissons

Mise au point !

Et oui, la chèvre de Mr Seguin est bien devenue un bouc, beau camouflage…

Et bravo à ceux qui suivent de près sans s’en laisser ‘conter’ !

Par contre,  à propos de guêpes, en réponse à Anonyme… peu d’informations : nous nous sommes déjà fait piquer 3 fois, aussi nous évitons avec elles les causettes prolongées… sur leur habitat ou sur autre chose ; Christian n’a pas encore fait de photo de leur nid (incroyable, non ?), dès que cette lacune impardonnable sera réparée, nous la publierons, à vous de trouver peut-être d’autres infos par ce biais.

Des trucs testés et qui marchent, par contre, contre les piqûres de guêpe : le suc des frangipaniers ou celui de la misère (la plante, pas celle qui s’abat depuis des millénaires sur le pauvre monde)…

Au fait, est-ce à Anonyme que Christian s’obstine à  proposer encore et toujours du café… ?

Et si c'est un autre Anonyme, et si l'Anonyme des guêpes n'est pas le même que celui de la chèvre (enfin du bouc !), il / elle peut toujours nous envoyer un mail pour une réponse plus personnalisée !

Il pleut !!!

La pluie nous surprend dans la crique en plein nettoyage, nous n’osions plus l’espérer ; hier encore, nous avons vu un gros rideau de pluie au-delà du récif, un autre sur un bateau de croisière amarré juste à l’extérieur … et rien ici, pas une goutte.

Mais aujourd’hui, une petite bruine qui s’intensifie et devient une pluie serrée, drue, régulière et sans bourrasque aucune, elle tombe droit et va directement aux racines, un rêve de jardinier !

Branle-bas de combat pour connecter les tanks, une fois le premier quart d’heure passé sans rien récupérer pour nettoyer toit et gouttières, puis avec tous les contenants disponibles, nous versons plusieurs seaux dans le tank du jardin qui n’est pas relié aux gouttières pour le moment.

Presqu’à vue d’œil, les arbres et le jardin revivent, les fleurs des arbres s’ouvrent, les couleurs changent, le vert de la végétation devient étincelant.

Rencontre inattendue

Alors que je venais de faire tomber un coco de l’arbre, et que je me penchais pour le ramasser, ma tête à frôlé  ce nid de guêpe en construction.

Heureusement que j’ai toujours mon téléphone sur moi…

La papaye

La papaye est de la grosseur d’un melon.

On la cueille lorsqu'elle est jaune, sans attendre trop car sinon elle est mangée par les oiseaux.

Pour le récupérer, un « stick » fabrication maison.

 Et une experte en cueillette.

Contrairement à la mangue qui n’a qu’un noyau central, nous trouvons dans la  papaye  une multitude de petites graines noires. Il parait qu’en manger quelques unes est bon pour le système immunitaire… Après essai, je préfère la papaye sans ses pépins.

Cherchez Charlie !

Un poisson curieux qui venait et revenait voir ce que je faisais dans le coin !

On a retrouvé la chèvre de Mr Seguin

Le loup ne l’a pas mangée finalement, elle s’est échappée, il y a bien longtemps… et elle finit ses jours paisiblement sur Aitutaki…

Nude Island

Lorsqu’on arrive en bateau, on voit apparaître l’île dans sa globalité : un grand banc de sable blanc  juste au dessus de la surface de l’eau.

Arrivés sur l’île, on prend plaisir à marcher pieds nus sur ce sable fin

Les seules plantations de l’île sont représentées par 3 ou 4 petits  cocotiers comme celui-ci, de 50 cm de haut environ.

Alors, tu viens, elle est bonne ! (et tellement claire).

Sur la pointe de l’île, on a pu voir s’entraîner des kitesurfers.

Encore un petit coup d’œil sur la plage

Avant de repartir vers le motu suivant : One Foot Island.

Un post spécial pour Nathalie et Christian

En espérant que vous avez fait bon voyage pour votre retour en France.

Ce soir, on a bu un coup à votre santé !

On surveille le sunset, mais pour le moment, Evelyne n’a toujours pas vu le rayon vert.

 

Utilisation du coco

La plante qui sert à tout !

La préparation alimentaire ; tout le monde mange du coco sur l’île : les gens, les poules, les chats, les oiseaux, les crabes…

Décoquillage (consiste à enlever la première coque du coco) : Au début, le décoquillage pouvait prendre à Christian entre 10 à 15 minutes par coco. Maintenant, il le fait généralement entre 2 et 4 minutes ; certains jours (ou Sonja prépare les gâteaux aux cocos), il en prépare jusqu’à 15 !

Râpage : avec la machine ! Il faut environ 8 à 10 mn par coco, selon que l’on veut obtenir du coco entièrement blanc, où  il faut faire attention à ne pas toucher les bords de la coquille, ce qui amène des impuretés. Avec le coco râpé blanc, Sonja fait le pain et les gâteaux, et elle s’en sert en décoration de plats.

Pour faire  la crème de coco, on ajoute au coco râpé la moitié de jus du coco, et on presse le tout dans un tissu.

Utilisation  de la palme pour protéger les plantes  contre le soleil, et aussi contre les poulets sauvages.

Des coquilles, ici pour protéger les pieds de vanille.

De la fibre, ici sur une plate-bande d’asperges

Et… une utilisation bien française… bien sûr, le perdant paie l’apéro… au bar du lagon que vous connaissez déjà !

Tableau

Le seul tableau que j’effacerai cette année !

Nous sommes passés à l’école dans l’espoir d’emprunter des livres à la bibliothèque de l’école (la seule bibliothèque de l’île, et il n’y a pas de librairie ni de presse, seulement le Cook Island News, le journal local).

Nous avons trouvé l’école  en pleine ébullition : il y a 200 élèves du primaire à l’avant-dernière année de lycée.

La semaine prochaine c’est une semaine nationale d’examen, pour tous les niveaux, et  à la fin de la semaine suivante, c’est la fin de l’année scolaire ; l’école reprend le 20 janvier.

Hier donc, la bibliothèque était fermée : en préparation de la saison des cyclones, les livres sont mis en lieu sûr – et en plus pour raison d’inventaire, elle sera fermée un an…

Les élèves étaient occupés à déménager les deux salles de classe attenantes, tout le contenu sera stocké dans la salle qui sert de bibliothèque, car elles sont réservées pour servir d’abri en cas de cyclone.

Premier ananas

Et voici le premier ananas de la saison, fraîchement ramassé de la plantation !

Fond d'écran

Un peu de ciel bleu...

Jardins d’ici et d’ailleurs…

Nous espérons que la marque n’est pas déposée, bonjour à nos voisins !

Un aperçu de nos travaux du moment…

Christian: Il coupait des bambous (non, il ne tapait pas dessus…)

Il les ébranche… plus de 15 mètres de long pour celui-là.

Il les met en place, associé à du filao (« bois de fer »)

Le treillis pour les fruits de la passion est en place.

Aussi, on débroussaille… à la scie égoïne et au fiskars.

On a planté 4 rangées de kumaras.

Le samedi, on brûle les déchets et surtout les cocos de la semaine.

Et Evelyne a dépoté, divisé, et rempoté 32 pots d’anthuriums et de spatiphyllums ….

11 novembre

Ci-dessous la plaque du monument aux morts d’Aitutaki, en anglais et en maori.

Même ici, aux antipodes, ils n’ont pas échappé à la guerre en Europe, ‘pour aider l’empire’….

« A la gloire de dieu et en souvenir de la loyauté des hommes d’Aitutaki qui sont allés aider l’Empire dans la grande guerre 1914-1918 et dans celles qui ont suivi. »

Sur le lagon

2^e étape de notre tour sur le lagon, après Honey moon Island, nous voila sur un autre motu (ilet) inhabité : MOTURAKAU 

Avec ses belles plages de sable fin.

Nous avons trouvé un coco « poilu » sur la plage.

Puis avons traversé le centre de l’île, très verdoyant (10 minutes de marche environ)

Puis retour sur le lagon vers notre prochain motu « Nude Island ».

Photo originale

En passant à proximité de l’aéroport en vélo, nous voyons 2 avions se poser à 10 minutes d’intervalle.

Nous savons qu’ils repartent dans la demi-heure, aussi, on se donne le challenge de faire une photo d’un avion juste au moment ou il quitte le sol, en ne sachant pas exactement à quel endroit de la piste il quitte le sol, ni si le téléphone ou l’appareil photo sont capables de capter un objet qui se déplace à grande vitesse.

Le premier avion nous a pris de vitesse et nous est passé largement au dessus, mais le deuxième…

On est satisfait du résultat : pris avec le téléphone.

Service des Eaux

La gestion de l’eau est un souci sur une petite  île perdue au milieu de l’océan et sans rivière ; la montagne locale, le Maunga Pu, du haut de ses 120 mètres, peine à arrêter les nuages. Inutile donc d’appeler le service des eaux au bout de la rue…. (bonjour à vous !) en cas de coupure d’eau. Elles sont de plus en plus fréquentes en ce moment, à l’approche de l’été. Nous vivons une période de sécheresse qui dure depuis très longtemps ; la température est au dessus de 38 degrés à l’ombre depuis 5 jours.

Tout dépend donc du stockage de l’eau de pluie et de sa venue ou pas.

Il y a 3 grands tanks sur l’île, deux anciens et un plus moderne financé avec l’aide de l’Australie ; l’eau courante est distribuée à partir de là, elle est gratuite, mais impropre à la consommation (elle est utilisée pour faire fonctionner les WC, machine à laver…)

Puis chaque famille récupère l’eau de pluie, qui est stockée dans de grands réservoirs après filtrage. Nous avons 4 tanks ici, il y a le jardin à arroser en plus de l’eau pour la consommation. En cas de forte pluie, il faut attendre entre 20 mn et une demi-heure pour que les saletés du toit et des gouttières soient évacuées avant de connecter les tuyaux aux réservoirs.

Chaque réservoir est dédié à un usage particulier : l’eau de boisson ne provient pas du même endroit que l’eau pour arroser le jardin.

Chaque jour, la quantité d’eau de boisson nécessaire est bouillie pendant 10 minutes avant d’être mise en bouteille.

L’eau qui sert à la vaisselle et qui alimente la douche vient également d’un réservoir d’eau de pluie, et nécessite donc une vigilance particulière de la quantité consommée.

Avec Evelyne, nous nous sommes aménagés une douche extérieure, qui nous permet notamment de nous rincer lorsqu’on revient de la plage, sans tirer sur l’eau des réservoirs. Nous l’apprécions grandement !