mardi 30 octobre 2012

Sortie sur le lagon

1e sortie sur le lagon, nous louons les services d’un tour opérator « Aitutaki aventure » (Très sympathique), qui vient nous chercher devant notre domicile. Nous sommes 6 couples dans le bus, la portière passagers ouverte tient lieu de clim !
La sortie de l’île et la navigation vers le 1er ‘motu’ (le nom maori des îlets) est fort tortueuse au milieu des innombrables bancs de coraux qui parsèment le lagon. Mais notre capitaine mène fort bien sa barque, lâchant de temps en temps le gouvernail pour nous raconter le déroulement de la journée, nous conter des anecdotes, ou faire un peu de ménage sur le bateau…
Honeymoon Island, ainsi nommée parce que deux touristes canadiens y ont arraché le droit de s’y marier auprès du Conseil des différentes tribus de l’île ; les mariages locaux se font tous à l’église, mais ils ont accepté que des touristes puissent faire exception à la règle et se marier là-bas.

… Le bateau nous arrête sur un banc de sable, dans 20 cm d’eau ; nous allons marcher pendant un bon quart d’heure sur le banc de sable blanc qui entoure l’île ; la couleur et du sable et de l’eau est extraordinaire, comme le jaune et le vert des cocotiers qui constituent  la principale végétation de l’île.

Nous étions 3 sur l’île (les autres personnes sont allées faire de la plongée en apnée un peu plus loin), une australienne, que nous avons sollicitée pour la première photo avant de la laisser partir faire son tour.

Et nous !


Gecko



Rencontre surprise au moment de changer une ampoule,

Ce petit gecko est sorti du lampadaire extérieur et a posé le temps de se faire prendre en photo, avant de disparaitre dans la nature.


samedi 27 octobre 2012

Catamaran


1° français rencontré
Nous avons eu l’occasion de rencontrer malheureusement que brièvement, un français et sa femme qui voyagent  en catamaran autour du monde depuis 3 ans.

Nous décidons d’en faire un post, car la photo de leur catamaran est plutôt sympa, et que ce post va certainement interpeller un de nos amis qui prépare un projet semblable…  Bonjour à toi, ami futur voyageur !


Journée avec les kumaras



Le kumara est particulièrement cultivé dans les régions semi-tropicales. Les Maoris ont développé plusieurs variétés de kumaras, mais comparées aux variétés actuelles, leur taille moyenne était bien plus réduite (guère plus grande que le doigt d'une personne adulte). Les variétés contemporaines sont issues d'un croisement avec une variété américaine plus grosse, importée dans les années 1850.

Chemin qui mène à la plantation

A la plantation, un champ de kumaras nous attend : il faut désherber, arroser avec les bouteilles ramenées de la maison la veille, mettre des cartons pour protéger du soleil et de la pousse des mauvaises herbes , puis des morceaux de palmes de coco pour les protéger des poulets sauvages qui viennent déterrer les plants dès qu’on a le dos tourné.

Le kumara est un légume qui ressemble un peu à la pomme de terre. Il produit des tubercules qui peuvent être de couleurs différentes selon les pieds. Le goût et la consistance  sont en lien avec la couleur: rouge, jaune ou orange. Le kumara rouge a un goût velouté, mais la variété orange est la plus douce. Le goût du kumara jaune est intermédiaire Le gout s’apparente un peu à de la patate douce.

Attention, Evelyne affûte sa lame avant d'aller chercher les palmes de cocotiers !

Et voila le fruit de notre labeur



vendredi 26 octobre 2012

Fond d'écran


On a fait quelques photos sympas, et on voudrait vous en faire profiter, si la connexion le permet, en vous les proposant pour fond d’écran, c’est-à-dire, sans en diminuer la qualité.
Cette 1e photo a été faite par Evelyne dimanche matin, sur Honeymoon Island.
Elle est au format 4320 X 2432 (alors que toutes les autres sont réduites à 1024 X 768)




La poste


On vient de passer encore 2 jours sans connexion, dur, dur !
Aujourd’hui, ça fonctionne, pas trop rapide, mais ça fonctionne !


Ne pensez pas que je viens de vous écrire.
On a pris un 2e abonnement internet accessible à la poste, et on vient de récupérer nos mails et d’alimenter le blog.
30 minutes de vélo aller /retour !  Nous espérons que vous appréciez la lecture !

mercredi 24 octobre 2012

Bus scolaire


Ce matin, en allant à la plantation, nous avons été doublés par le bus scolaire à 7h30 – l’école commence à 8h00. Christian a été frappé que partout dans le monde, les écoliers ont la même tête le matin, sortis  du lit, le visage tout chiffonné et peu enthousiastes…

mardi 23 octobre 2012

Oiseaux courants


Voici les oiseaux que nous rencontrons le plus souvent : les mainates ! Ce sont des oiseaux proches des étourneaux, qui mesurent habituellement une vingtaine de centimètres. Ils peuvent vivre de 15 à 30 ans. Ils ont une capacité exceptionnelle à reproduire les sons comme les perroquets, et sont également considérés comme des oiseaux parleurs.

Ils ont été importés sur Aitutaki en 1906 afin de combattre  un insecte qui ravageait  les cocotiers. Ils se sont extrêmement bien acclimatés, et sont très présents autours des habitations, n’hésitant pas à s’approcher pour piquer dans les fruits à disposition ou directement dans les assiettes, ce qui ne les rend pas très populaires autour des restaurants !

Et notre préféré : le héron blanc que nous retrouvons chaque matin et  chaque soir en bas du chemin, c’est-à-dire au bord de la plage ; contrairement à ses congénères français, il n’est pas farouche et se laisse approcher à 5 mètres… et si nous oublions de le saluer, il nous interpelle pour exprimer son mécontentement !





vendredi 19 octobre 2012

Les outils pour cueillir les fruits


Vous voyez sur la photo le crochet à coco ou à fruit à pain, bref, les fruits peu susceptibles de s’éclater au sol, et deux crochets à papaye, à mangue … avec deux tailles de filet selon la grosseur du fruit.
La cueillette des fruits tropicaux n’est pas de tout repos pour le voyageur de l’hémisphère nord habitué à décrocher ses pommes ou ses prunes sans trop de mal, lorsqu’il ne les ramasse pas à terre tout simplement !
Les outils sont emmanchés d’un long… manche (4 à 5 mètres, le plus long possible en fait) ; ce manche est plus ou moins léger selon qu’il est fait en bambou ou en bois plus lourd, il est presque toujours tordu, et il faut donc gérer la longueur et le poids du manche pour accrocher le fruit, et le bon, il ne s’agit pas d’en faire tomber 10 pas mûrs avant !
Pour les puristes, un simple long  bâton suffit, sans crochet, sans filet : et la même personne décroche le fruit, ET le rattrape avant qu’il ne s’écrase au sol : impressionnant, non ?
Evelyne a une théorie là-dessus : cet entrainement  seul  expliquerait la supériorité des maoris au rugby… elle a essayé de s’y mettre en proposant son aide pour attraper une papaye au vol : elle a touché la papaye – quand même ! mais quand la papaye a rebondi et s’est échappée, qu’elle a plongé pour la récupérer, la deuxième papaye lui est tombée sur la tête… (pas mûre donc bien dure), elle a renoncé définitivement… 
Et Christian sous l’arbre à pain pour vous donner une idée des dimensions !




Réponse au quizz n° 3


Et oui, il s’agit bien du Grand Banyan d’Aitutaki, un point pour les Lapinous  (bon, c’est vrai que vous aviez un avantage au départ !)

Dit aussi figuier étrangleur (de  la famille des figuiers donc), c’est un arbre épiphyte, qui pousse sur une autre plante: les graines germent sur un autre arbre hôte, ou quelquefois sur des structures telles que des bâtiments ou des ponts, puis elles envoient des racines vers le sol, qui peuvent finir par envelopper l’hôte totalement (d’où le nom de figuier étrangleur).
Pour les plus vieux banyans, les racines deviennent des troncs qu’il est difficile de différencier du tronc principal, et le support original peut mourir, le banyan devenant un arbre en forme de colonne avec le centre creux ; on voit l’arbre central mort au centre sur cette deuxième photo, prise à la montée de la poste pour les familiers du lieu !
Nous avons vu aussi des figuiers étrangleurs dans les Caraïbes (près de chez Tilo !)
Voilà, vous voyez qu’on vous évite même la lecture de Wikipedia, bande de petits veinards ! Par contre, notre connexion ne nous a pas laissé le temps de tout recouper (et aussi, on voulait aller se baigner après…) donc, amis forestiers, s’il y a des erreurs, n’hésitez pas à nous corriger !
               Et oui, il s’agit bien du Grand Banyan d’Aitutaki, un point pour les Lapinous  (bon, c’est vrai que vous aviez un avantage au départ !)
Dit aussi figuier étrangleur (de  la famille des figuiers donc), c’est un arbre épiphyte, qui pousse sur une autre plante: les graines germent sur un autre arbre hôte, ou quelquefois sur des structures telles que des bâtiments ou des ponts, puis elles envoient des racines vers le sol, qui peuvent finir par envelopper l’hôte totalement (d’où le nom de figuier étrangleur).
Pour les plus vieux banyans, les racines deviennent des troncs qu’il est difficile de différencier du tronc principal, et le support original peut mourir, le banyan devenant un arbre en forme de colonne avec le centre creux ; on voit l’arbre central mort au centre sur cette deuxième photo, prise à la montée de la poste pour les familiers du lieu !
Nous avons vu aussi des figuiers étrangleurs dans les Caraïbes (près de chez Tilo !)
Voilà, vous voyez qu’on vous évite même la lecture de Wikipedia, bande de petits veinards ! Par contre, notre connexion ne nous a pas laissé le temps de tout recouper (et aussi, on voulait aller se baigner après…) donc, amis forestiers, s’il y a des erreurs, n’hésitez pas à nous corriger !

                

jeudi 18 octobre 2012

Un peu de sport


Un petit footing à l’intérieur des terres.

Aujourd’hui, Evelyne me suit en vélo.



mardi 16 octobre 2012

Journée ananas


Travail à la plantation : Aujourd’hui, on désherbe les ananas : il y a 1000 pieds en terre.

A 10h, on prend toujours notre pause « coco ». En temps normal, on ramasse les cocos lorsqu’ils tombent au sol, mais quand on a soif, il faut se donner un peu plus de mal pour en récupérer un.

Et ça marche !

Après désherbage, les plants d’ananas sont entourés  par des cartons recouverts de feuilles de cocotiers : ceci afin de limiter la repousse des mauvaises herbes. (qui est spectaculaire après une pluie).

Voila  des ananas prêt à mûrir maintenant ! la saison commence le mois prochain.








lundi 15 octobre 2012

Quizz n°3


Quizz pour nos amis botanistes et /ou forestiers… Quel est cet arbre majestueux ?

Un dimanche tranquille

Voilà Christian….

Et puis Evelyne…

Christian aurait-il perdu le nord… ou le sud ??

Puis repos dans un hamac suréquipé !





samedi 13 octobre 2012

Les indispensables


Les affaires qui nous paraissent indispensables  à  avoir si on veut venir faire un tour dans le Pacific, que l’on soit wwoofer ou touriste. 
Nous compléterons ce post au fur et à mesure que l’on pensera  à quelque chose.

- Un couteau Suisse ou un Opinel ; on s’en sert tous les jours
- Une torche (à manivelle = pas de soucis de pile et ça économise un peu le flash du téléphone qui au départ n’est pas fait pour ça). A la nuit tombée, il y a très peu de lumière sur l’île, une lampe est nécessaire quand on se déplace à pied.
- Un antiseptique : On s’égratigne régulièrement en faisant du wwoof.
- Des produits anti moustiques : un répulsif pour avant la piqure, et un produit qui soulage après la piqure. Les moustiques sont présents tout le temps, ceux de jour sont les plus virulents. (en tant que wwoofer, prévoir un pantalon de travail et une chemise à manche longue : la chemise est plus aérée qu’un autre vêtement et donc, tient moins chaud).
- Un appareil photo étanche : Nous avons acheté le notre 70 euros et il rend de bon services.
- Palmes, tuba et un masque de plongée équipé de verres de vue : ça change la vie !
- Pommade de protection solaire + teeshirt anti UV, surtout quand on a une peau blanche comme la notre. La réverbération est très importante, et le risque est réel, surtout dans l’eau.
- Chaussure de récif (entre 10 et 20 euros), indispensable si on n’utilise pas les palmes, car il y a des coraux partout, et certains d’entre eux sont coupants.






                                                                                                     

vendredi 12 octobre 2012

Premier jour à la plantation


Christian a planté son premier bananier !

Mardi, travail en autonomie à la plantation, désherbage des kumaras, et mise en place de protection contre les mauvaises herbes, la sécheresse et les hordes de poules sauvages avec des cartons, et bien sûr des palmes de coco découpées !
Et à 10h00, vous avez la pause café, nous avons la pause coco ! Christian l’a attrapé avec un très long crochet, Evelyne l’a ouverte à la machette puis a fini de percer un trou à l’Opinel, et nous l’avons bu directement dans le contenant, accompagné de ‘Surinam cherries’ : plus naturel qu’un café avec  un Mars, et ça repart aussi bien !

Au retour, notre repas, sympa non ?

Puis après-midi  relax






mercredi 10 octobre 2012

Nos véhicules


Notre moyen de locomotion principal :


Il y a peu de circulation sur l’île, quelques voitures, mais  essentiellement des scooters... et quelques vélos !


lundi 8 octobre 2012

Photo du jour

Qui de la poule ou du cochon est le plus gros ?


Message pour les Lapinous

Un petit clin d’œil du Matriki !

Sortie du dimanche


Aujourd’hui  dimanche, nous avons loué un scooter pour aller à la découverte de l’île.

Départ à 10h et premier arrêt à 2 kms afin de faire un peu d’apnée, dans une eau translucide, qui semble être à la température de notre corps tellement elle est chaude.

Ce bain  nous permet de répondre  à «anonyme » qu’il y a aussi des zèbres plus gros et tricolores.


Le point blanc en milieu de photo, c’est Evelyne qui traverse à pied entre l’île principale et la plus proche des petites îles (motu) du lagon. Celle-ci s’appelle  AKITUA.


Villas de vacances du bout du monde ...


La couleur de l'eau autour d'Akitua est juste incroyable !



Nous avons finit notre tour par le point le plus élevé de l’île qui culmine à … 124 mètres.




Du sommet, nous avons une vue sur le lagon et sur les îles qui le composent, mais il est difficile d’en faire un panorama car la vue est masquée par la végétation.



dimanche 7 octobre 2012

Jardinage


Jardinage aujourd’hui, avec l’arrivée de la chaleur (32°), il est nécessaire de mettre une partie des plantes à l’ombre. Pour cela, on utilise les ressources locales :

On commence par couper des branches d’hibiscus blanc en prenant soin de bien les choisir : 4 à 5 mètres de long et le plus droit possible. 


Puis on pèle les branches afin de récupérer la couche interne de l’écorce.


Voila le résultat. On obtient des liens qui ressemblent  à du raphia, et qui est très résistant. (on ne peut pas le casser en tirant dessus à la main).
Vous ne manquerez pas de voir la machette « bush knife », qui est l’outil  indispensable ici.


Evelyne prépare les palmes de cocotiers séchées, en les coupant en 2 (à la machette), puis en ajustant la largeur à l’aide d’un sécateur.





Reste à positionner les palmes ainsi coupées sur les branches d’hibiscus blanc ficelées  avec le raphia du jour.


C’était un travail  plutôt sympa à faire, mais il faut penser à s’hydrater régulièrement car  la chaleur est vraiment présente, ainsi que les moustiques, actifs toute la journée.