dimanche 27 janvier 2013

Des bruits dans la nuit…


Dès que l’obscurité se fait, dans les piles de bois, dans les branches, dans les tôles qui résonnent à leur passage… des ombres qui nous frôlent à chaque pas,  qui s’insinuent partout, sous la machine à laver, sous la cuisinière, des assaillants infatigables  qui escaladent la porte de notre chambre et reviennent à l’assaut dès qu’on les a délogés… ils sont partout sur l’île !
Les guerriers avec la pince en avant.

Les sans-abris dans leur maison de fortune.

Les sans-abris qui font les poubelles, ou la gamelle du chat.

Les prétentieux modernistes.


GARRY, c’est pas fini !

Vendredi 25 Janvier (suite)


On vous avait bien dit que c’était un malappris, ce Garry … Après les émotions du matin, Sonja nous dit d’attendre encore un peu avant de nous réjouir tout à fait ; nous passons la matinée à flemmarder.
Le ciel est gris clair maintenant, pas trop de vent, et pas de pluie, presque un temps à aller se baigner.
12h, coup de fil : si, si, Garry va passer, ce soir, vers 20h… sa trajectoire n’est pas bien définie, il s’arrête, il reprend sa route….
La trajectoire Internet nous montre pile sur le passage, mais le site d’origine de Fidji  n’est réactualisé que toutes les 6 h….
Dernier tour dans le jardin, à la plage ; les cocotiers commencent à s’agiter sérieusement vers 14h30.
Nous mangeons tous ensemble vers 16h, puis nous fermons la plupart des volets vers 17h30 et nous retirons dans notre chambre ; il y a de fortes rafales maintenant et il pleut à verse.
Nous commençons la longue nuit qui nous attend, par une pina colada : on ne va pas se laisser abattre pour si peu !
On branche la radio selon les instructions – l’électricité fonctionne toujours- surprise, à la radio : rien, que de la musique et un commentaire  banal de temps en temps ; pas de point météo, pas de conseil, pas d’évacuation proposée.
De 17h30 à 21 h, ça souffle de plus en plus fort mais avec des intervalles plus calmes : c’est comme cela que fonctionnent les cyclones apparemment, et lorsque la pause entre deux forts coups de vent n’est plus que de 1 mn, c’est qu’il  est pile au-dessus ; nous fermons petit à petit tous les volets extérieurs ; autre surprise : des éclairs, très nombreux, et le tonnerre, différent de chez nous : pas de grands craquements, mais un grondement sourd, une vibration un peu comme un train ; Sonja nous dira que c’est très inhabituel lors d’un cyclone.
Vers 21h, tout se calme presque d’un seul coup ; nous sommes passés du rhum à un film, chacun sous nos écouteurs…on n’entend plus de vent, ou quasiment plus ; l’intervalle semble long avant la reprise… est-ce l’œil du cyclone ? Et bien non, c’est juste la fin… le reste de la nuit sera un peu venteux, mais sans plus, avec juste un peu de pluie.
Nous nous réveillons le lendemain samedi après une bonne nuit de sommeil inespérée ; le soleil brille à nouveau comme si de rien n’était.
Nous n’avons compris ce qui c’était passé que grâce aux sms échangés avec Sylvie et Michel à Rarotonga : eux aussi sont en alerte, mais étant à la capitale, ils ont droit à un suivi télé en plus des infos Internet ; Sylvie nous apprend donc que Garry a  eu des hésitations autour d’Aitutaki,  s’arrêtant, revenant nous voir avant de décider de repartir.
Nous n’avons donc eu droit qu’à un échantillon de ses caprices ; il ne touchera pas non plus Rarotonga.
Peu de dégâts dans le jardin : quelques bambous par terre, une ou deux branches cassées, les plus touchés sont bien sûr les bananiers.
A la plantation, situées sur les hauteurs, ce sont là aussi les bananiers les plus touchés : les bananes mûres ou presque sont ramassées, celles qui ne sont pas trop mûres mais qui ont encore quelques racines enterrées sont laissées à terre le temps de mûrir, les plus petites seront replantées, les autres simplement débitées pour faire du compost.
Christian a le plaisir de voir que tous ceux qu’il a replantés – il y en a une quinzaine – ont parfaitement résisté : il est bien connu qu’il plante toujours assez profond pour que ses plantations résistent à des ouragans pendant des années… - certes, les framboisiers en Corrèze sont moins sujets à ces aléas climatiques, mais on n’est jamais trop prudent… surtout Christian !
Le manioc et les ‘tree spinach’ ont eux aussi souffert, on récolte tout ce qui est susceptible de s’abîmer.
Bref, on a eu de la chance pour un premier cyclone, ce Garry finalement a plutôt été un type sympa !


vendredi 25 janvier 2013

En attendant GARRY



               Mercredi 23 Janvier
On a raté Evan (ou plutôt Evan nous a  ratés), et on n’en n’est pas trop désolés car il a dévasté Fidji et les Samoa.. .
Oui, Garry, comme Evan, était une dépression tropicale, et n’ayant pas trop de terre pour le freiner, il s’est transformé en cyclone…
Depuis une semaine, on suit son parcours, depuis Wallis (de ‘Wallis-et-Futuna), Fidji, les Samoa… au cas où vous auriez du mal avec la géographie du Pacifique, ça veut dire qu’il se rapproche des îles Cook…
Depuis une semaine, toute l’île est suspendue aux bulletins de suivi météo… Pas facile de faire des prédictions pour un grain de sable dans l’océan… Apparemment, il s’est faufilé entre Palmerston et Suwarow (2 des îles du Nord), et il se rapproche tranquillement, à une vitesse de 6 neuds (≈ 12 km/h).
On continue donc les préparatifs commencés il y a quelques mois… aujourd’hui, on a retendu les cordes au-dessus du toit, on en a placées  au-dessus du hangar, on a attaché ensemble et à un arbre les bidons de compost, on a continué la coupe les caramboliers, non pas de peur qu’ils tombent sur la maison, mais parce qu’il est plus facile d’élaguer avant que de déblayer ensuite les branches cassées et emmêlées au sol.
Dans le jardin, tout ce qui était récoltable l’a été, les feuilles de cocotiers qui servaient d’abri aux plantes ont été déposées au sol,  ainsi que les  plantes grimpantes ou attachées à un support, comme les tomates.
Sonja a depuis longtemps fait des provisions de lampes de poche, piles… On prévoit dans les prochains jours de préparer des réserves d’eau à boire, rappelez-vous, il faut la faire bouillir 10 mn, puis il faut qu’elle refroidisse assez pour pouvoir la mettre en bouteille, et avec nos toujours 30°C, ça ne refroidit pas comme ça (il faut toute la nuit ou toute la journée)! Il faut aussi  faire en fonction du stock de bouteilles vides, donc ça ne se fait pas en un clin d’œil, en allant acheter 2 packs d’eau au supermarché !
Les dernières nouvelles annoncent Garry toujours en pleine face, vendredi vers 20h ; ce sont les nouvelles d’Internet surtout ; LE journal du jour annonce que Garry va probablement éviter Aitutaki – là, le décalage entre la mise sous presse et la publication se révèle problématique…
Il y a UNE radio locale sur l’île ; elle diffuse surtout de la musique, et QUELQUES bulletins d’information locale, mais fort limités…
Et la télé ? Il y a eu une chaîne locale… qui diffusait après ses heures de diffusion des programmes néo-zélandais… et qui n’a plus pu le faire (droits de retransmission sûrement), ensuite après une interruption, elle a diffusé des programmes australiens, avant d’être contrainte à s’interrompre à nouveau…les gens qui s’en occupaient sont partis … et il n’y a plus de chaîne télé, on ne capte pas celle de Rarotonga… donc sans satellite, pas de télé – et pas d’infos locales !
Internet et le bouche à oreille sont donc les sources d’informations, qui ne se recoupent pas toujours selon l’heure de connexion des personnes…
Au moins, on n’a pas le bourrage de crâne médiatique français dès les premiers flocons !

Jeudi 24 Janvier
Donc ce matin, suite de la coupe des caramboliers, des bambous qui risquent de tomber sur la route ou sur les bananiers, ramassage de tous les fruits qui vont finir en confiture ou en jus, en espérant que le courant ne sera pas coupé ou pas trop longtemps, Christian vérifie tous les volets, les tôles ou morceaux de tôle sont stockés et ancrés, les plantes en pot sont rangées le long du mur de la maison, les arbres penchés sont étayés, tout ce qui est au-dehors et qui risque de s’envoler est rangé ; on vérifie que les couvercles des tanks d’eau sont bien fermés et ne risquent pas de s’envoler.
Et le temps ? Ben, le ciel est couvert, mais pas trop, il y a du vent, mais pas trop et pas tout le temps,  l’océan dans le lagon est plutôt calme, bref, sans le suivi météo, on ne se douterait pas qu’un cyclone nous arrive droit dessus.
En allant ‘en ville’ acheter le journal (il n’y en avait plus), et une glace (il n’y en a plus sur toute l’île et il n’y en aura plus avant le prochain bateau dans 3 semaines, le bateau de lundi a fait demi-tour sans décharger ses marchandises car la mer en dehors du récif était trop mauvaise)…
Donc, en allant faire nos ‘pas de courses’, on a trouvé plus de monde sur les toits que sur la route…chacun consolide sa maison, le cyclone qui a dévasté Aitutaki en 2010 est encore bien présent dans les mémoires.
Ce soir, vers 6h, on a bien bossé, on est  à peu près dans les clous, heureusement, car le coup de fil d’un ami apprend à Sonja que Garry est prévu pour demain à 14h au lieu de 20h, il a pris de la vitesse.
Le vent souffle maintenant en continu, mais toujours pas très fort, et il n’a quasiment pas plu depuis quelques jours…
Un dernier coup d’œil sur Internet vers 22h : Garry est passé en catégorie 3 : depuis deux jours, il s’est renforcé, passant de la catégorie 1 à la catégorie 3 (sur 5), qui correspond à des vents moyens entre 120 et 160 km/h.
Tout est calme sur l’île, quelques voitures passent, très peu, et aucun scooter.
On verra bien ! On a préparé un sac d’urgence en cas d’évacuation, avec ordinateur, téléphone, chargeurs, de l’eau, des lampes, quelques gâteaux et raisins secs et portefeuilles ; nos passeports, le document le plus précieux de tout français à l’étranger ? Ah non, pas nos passeports, ils sont toujours à Rarotonga, à l’immigration (on espère, et on espère aussi que leurs locaux sont sécurisés !
Vendredi 25 janvier
4h du matin… le vent souffle très fort, il pleut à seau… Garry serait-il en avance ? Il fait encore nuit noire bien sûr et on n’a pas très envie de se lever et d’aller se barricader, mais s’il le faut…
Puis non, le vent se calme d’un coup, la pluie aussi ; le reste de la nuit, il y aura encore beaucoup de vent, mais un vent ‘normal’.
7h30 : toujours gris et du vent en rafales, mais pas plus que ça…
Un membre du conseil municipal arrive sur son scooter : Garry sera là à 8h, il faut se tenir prêts !
Flûte alors, quel malappris, ce Garry… on n’a pas déjeuné, on n’est pas encore allés voir le lagon… tout à l’air encore bien calme, 27 degrés, gris, du vent, quelques gouttes… ça doit vraiment arriver vite, un cyclone.
On fait chauffer l’eau du thé et on descend à la plage, en  essayant  de ne pas s’attarder sous les cocotiers du chemin..
Les vagues grossissent sur le récif, mais de là, rien de commun avec l’Atlantique déchaîné en Bretagne par exemple.
Nous remontons déjeuner, Sonja se connecte, et dit qu’on pourra commencer à fermer un volet sur deux après. Il ne faut pas fermer top tôt, car sinon, on n’a plus d’air et on étouffe ; il sera bien temps tout à l’heure.
Elle se connecte en même temps qu’elle parle, et là, surprise… Garry a faibli, et il est passé au nord-est d’Aitutaki, en continuant sa route vers l’est ; nous n’avons plus qu’un avis de coups de vent et de grosse mer ; et il va aussi épargner Rarotonga apparemment !
………… sauf s’il se ravise et fait demi-tour, ou rencontre une autre dépression qui le renforce encore et lui donne aussi envie de rebrousser chemin…
Parce qu’ils sont comme ça les cyclones… ils n’en font qu’à leur tête de cyclones….


jeudi 24 janvier 2013

Aitutaki vu du ciel


L’Atoll d’Aitutaki, avec ses 15 motus (îlets) et son magnifique lagon ! (photo récupérée sur internet).


Brève rencontre avec une murène

Lors d’une plongée en apnée dans le lagon, j’ai pu voir, à proximité d’un banc de poissons, une murène qui m’a paru assez conséquente. Ne connaissant pas trop les réactions de la bête, j’ai préféré  filmer à distance.



mardi 22 janvier 2013

Repas

Aujourd’hui à midi, nous avons mangé lors d’un moment plus calme au restaurant, et nous avons pris le temps de faire la photo du ‘chef’ du jour, Temata, et du plateau qu’elle nous a préparé.




Voilà le détail de ce que nous avons mangé : dans l’assiette à droite au premier plan : les salades : carottes, carambole épicée, avocat (de la plantation !)
A gauche, des bananes avec de la cannelle et du sucre.
Nos assiettes, identiques, derrière : le plat du jour : lasagnes de fruits à pain, sans produit laitier mais avec de la crème de coco  à la place, et sans pâtes (remplacées par le fruit à pain coupé très fin) ; des épinards, et des ‘tree spinach’(épinards qui poussent sur des arbustes) ; concombre avec du citron vert ; bananes-légumes ; au premier plan, des caramboles – c’est la pleine saison), papaye, ‘Surinam cherry’ (l’espèce de petite tomate côtelée, un petit goût acidulé), et noix de coco fraîchement râpée.
Et le pain maison du jour !
On a tout fini… et après, on est remonté dans les arbres pour faire un peu d’éclaircie, au cas où les dépressions tropicales qui nous tournent autour ( à Wallis et Futuna, Fidji, les Samoa..) s’approchent de plus près …

dimanche 20 janvier 2013

Poisson unicorne

La sortie d’hier dans le lagon (prés de la barrière de corail) nous a permis de voir 3 poissons  « unicornes » et de photographier  celui là.

Je ne connais pas la taille normale pour un poisson adulte, mais celui-ci était assez massif, et long d’environ 1 mètre.

samedi 19 janvier 2013

Un point météo


En ce moment, on profite pleinement de la météo tropicale. Après un période de sécheresse et de forte chaleur en octobre et novembre, nous sommes maintenant sur la saison des pluies jusqu’à mars /avril, qui est également la saison des cyclones.
L’arrivée de la saison des pluies s’est confirmée en début de mois avec des pluies quasiment tous les jours, entrecoupées de périodes ensoleillées avec de fortes chaleurs (35 à 36 degrés). Cette semaine, nous avons connu une dépression tropicale, qui se traduit par des vents assez forts  et des pluies très abondantes jour et nuit pendant 3 jours.
Cette météo particulière nous oblige à changer notre organisation de travail, en privilégiant forcement les travaux d’intérieur et en jonglant autant que possible avec les périodes où il ne pleut pas. La bonne nouvelle, c’est que les réservoirs d’eau sont tous pleins.
La température ambiante reste pourtant élevée puisqu’il fait 28 degrés dés 8h du matin, et le taux d’humidité est supérieur à 90%. Cela nous donne une impression de chaud/humide, ou rien ne sèche, et ou le linge sec s’humidifie.  Ainsi, nous couvrons notre lit le matin afin que les draps ne soient pas trop humides le soir.
Cette chaleur couplée à l’humidité ambiante nous fait transpirer dès  le moindre effort.
La mer est également très agitée et le niveau du lagon est monté à en faire disparaître les plages.
Pour les quelques personnes qui connaissent, nous mettons une photo de la plage au niveau du restaurant, avec l’eau qui descend de la crique, et la mer qui la remonte, ce que nous n’avions pas encore vu jusqu’ici. Les 2 marches sur la droite sont celles qui mènent au Garden cafe.

Fin ou accalmie seulement, nous ne savons pas encore, mais aujourd’hui, le soleil est revenu, le lagon a repris sa place et nous avons même repris notre baignade quotidienne en fin d’après midi. L’eau, remuée depuis plusieurs jours  reste pour le moment un peu trouble, avec le sable encore en suspension.

Vidéo sous marine


Voici une nouvelle vidéo de quelques secondes d'un banc de poissons, prise la semaine dernière dans le lagon :


jeudi 17 janvier 2013

La perle noire des îles Cook


Un fermage spécifique des îles Cook : la perle noire.
La première ferme commerciale des îles Cook a été établie sur Manihiki  (île du Nord des iles Cook) en 1989.

Il faut environ 3 ans pour qu’une perle soit formée après qu’elle ait été mise dans une huitre.
On choisit une perle selon plusieurs critères (qui en définissent le prix également) :
-          sa taille (plus elle est importante, plus la perle a de la valeur)
-          sa forme (la rondeur est également un élément important)
-          sa patine, son lustre (son teint doit être le plus brillant possible)
-          sa régularité (moins elle présente de défaut à sa surface, mieux elle sera cotée)
-          sa couleur (une couleur foncée est préférable à une couleur claire)



mercredi 16 janvier 2013

Le manioc

Hier à la plantation, on a arraché du manioc (« arrow root » ici),  des arbustes de  1 à 2 mètres  environ, qui donnent  au bout de 9 mois des tubercules comme les pommes de terre, mais allongés et très profonds ; il faut les mettre dans l’eau rapidement après la récolte sinon ils durcissent et deviennent  immangeables.
On les a replantés aussitôt (le photographe était occupé ailleurs !) : on coupe des tronçons de branches d’environ 50 cm, pas trop près des racines (trop durs), pas trop près du sommet (trop tendres), on les effeuille à la machette et on les replante penchés, comme sur la photo : en fait, les tubercules poussent comme des doigts sur une main, et on les plante penchés pour qu’il soit plus facile de les soulever en passant la fourche dessous lors de la récolte.

Les voilà presque épluchés…

Et dans l’assiette, après une simple cuisson à l’eau ; il y a bien d’autres préparations possibles !


lundi 14 janvier 2013

Poisson carré



On l’a retrouvé, le poisson carré avec les yeux dans les coins…

dimanche 13 janvier 2013

Fruit de la passion

Les fruits de la passion viennent sur une liane très vigoureuse qui atteint 5 à 6 mètres de long. La liane peut grimper sur un arbre et l’étouffer si on ne lui offre pas un support adapté.

Nous en mangeons depuis environ un mois, et sommes en pleine saison.

Un fruit de la passion ainsi qu’une fleur.

Ouverte en deux, on mange les graines, la pulpe et le jus. C’est un très parfumé, sucré et juteux.



vendredi 11 janvier 2013

TUTAKA day


“Aitutaki  General  Health Tutaka Programme” consiste en une visite trimestrielle de chaque habitation de l’île par un représentant des services de santé et de l’environnement afin de vérifier que chacun entretienne correctement son terrain.
Ils vérifient notamment que les parcelles de terre soient entretenues, qu’il n’y a pas de réservoir d’eau en plein air favorisant le développement des  moustiques etc….
Les dates de visite sont affichées au niveau de la poste, à raison d’une ville par jour.
Durant la semaine qui précède la visite, lorsqu’on se promène en vélo le long de l’île, on voit alors une danse de tondeuses,  débroussailleuses  et des tas d’herbes fumant un peu partout.
C’est la préparation du TUTAKA day !

jeudi 10 janvier 2013

Dans le lagon

Un essais de vidéo (faite hier) de quelques secondes...

Vous nous direz si vous pouvez la visionner

mercredi 9 janvier 2013

Réponse au Quizz n°6


Sacrée mâchoire en effet... 
Il s’agit d’un clam géant (bénitier) à l’intérieur du lagon. 


Il y en a assez peu en fait, et ils sont protégés.


lundi 7 janvier 2013

Post special pour Stacey and Scott


Un  souvenir de l’atmosphère du lagon !


Bon retour en Australie, et bon courage pour le travail ! On vous attend dans l’hémisphère nord.

Quizz n°6


Il y avait longtemps !

A quoi vous fait penser cette photo ?

dimanche 6 janvier 2013

Grandes vacances


Elles se terminent le 24 et 25 janvier pour les enseignants, et les enfants rentrent le lundi 28 janvier.
Instructions publiées sur le panneau d’affichage devant la poste  (un panneau en bois, pas électronique !) :
« Se trouver sous le manguier à 8h00, en uniforme complet » !
Ca ferait   « presque »  envie….

Le mille pattes

Le mille pattes est l’animal le plus à craindre sur Aitutaki

Il n’est pas mortel, mais sa morsure donne des douleurs atroces pendant plusieurs jours sur un membre qui double ou triple de volume selon les témoignages que nous avons eus.

On le trouve souvent sous des troncs, planches ou cartons posés sur le sol. Le mille pattes fuit l’homme dès que possible, ce qui n’a pas rendu aisé les séances photos.

Contrairement aux apparences, c’est dans cette position que le mille pattes est le plus dangereux. Car cette femelle, enroulée dans une feuille, protège en fait ses petits qu’elle a contre elle. Si elle se sent menacée, elle est alors capable de sauter. Nous avons appris cela alors que je prenais la photo ci-dessus.


samedi 5 janvier 2013

Sports sur Aitutaki



Le long de la grande route… deux terrains de sport, séparés d’environ 100 mètres, avec d’un côté  la route, et de l’autre  les cocotiers, qui bordent la plage.
Au centre de chaque terrain, un marquage pour le cricket….  l’Empire a laissé des traces !
En cette période de vacances, c’est le cricket qui est omniprésent, les hommes jouent tous les soirs sur le terrain de rugby, devant une foule de spectateurs, en scooter, en pick-up, à pied, assis sur des chaises en plastique, sur les tombes avoisinantes…

Les filles jouent tous les soirs aussi sur le terrain de foot, devant une audience clairsemée….

Certaines choses sont universelles….

jeudi 3 janvier 2013

Sortie avec masque et tuba (snorkeling) suite…


Des poissons toujours aussi colorés dans une eau magnifique.

Evelyne sur un banc… de poissons !

Curieux, ils viennent voir de près ce qui se passe.





mercredi 2 janvier 2013

Koni Raoni


Tous les ans, deux des 7 villages de l’île font le tour de l’île en chantant et en dansant ; tous les habitants du village se doivent de participer, des enfants aux… moins jeunes ! Cet événement est appelé le Koni Raoni.
La chorale :

Un des villages donne sa représentation le lendemain de Noël, qui est férié, et l’autre le 1er janvier.

La représentation a lieu en plein air. . Lors de chaque représentation, une quête est faite, et le total de l’argent recueilli sert à financer un projet pour le village organisateur.

A la fin de chaque représentation donnée dans chaque village, les spectateurs sont invités à venir se servir à boire et à manger au buffet spécialement préparé pour l’occasion.
Tout ce qui roule sert à transporter les personnes vers le prochain village : il y a vraiment eu un embouteillage sur Aitutaki !


mardi 1 janvier 2013